Médecins du Monde (MDM) a solennellement appelé lundi les belligérants du conflit syrien à respecter les règles de droit en période de guerre, les accusant de ne pas protéger les civils et les blessés, d’empêcher les médecins de travailler et de bombarder les hôpitaux.
« En Syrie, la recrudescence des violences affecte la population civile et cible les blessés, le personnel médical et les structures de soins », dénonce l’ONG, rappelant « qu’en période de guerre, il existe des règles de droit international que tous les acteurs au conflit se doivent de respecter ».
Protection des civils
Souhaitant « rappeler plusieurs évidences, à ce jour oubliées », et « mettre tous les acteurs au conflit devant leurs responsabilités », l’ONG lance un appel : « Nous, Médecins du Monde, refusons que des civils, des femmes et des enfants soient bombardés et tués. En période de guerre, les civils doivent être protégés ».
Or, la violence contre les civils en Syrie « est sans limite », accuse l’ONG, avec « 19 000 morts estimés, des milliers de personnes détenues, des centaines de milliers de personnes déplacées ou réfugiées ».
Protection des médecins
« Nous, Médecins du Monde, refusons que des médecins soient exécutés et torturés pour la seule raison qu’ils soignent les blessés. En période de guerre, les médecins et le personnel soignant doivent être protégés ».
Protection des blessés
« Nous, Médecins du Monde, refusons que les hôpitaux soient des cibles et qu’ils deviennent des lieux de torture et de répression. En période de guerre, les blessés doivent être protégés, les hôpitaux doivent être sanctuarisés et les médecins y ont une obligation de soins ».