L’antenne nantaise de Médecins du monde est inquiète. Et elle le fait savoir. À l’occasion de la Journée du refus de la misère, elle rend son rapport annuel sur l’état de santé des plus démunis. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’est guère brillant. L’an passé, 300 personnes ont poussé la porte du centre d’accueil, de soins et d’orientation (Caso) de la rue Fourré à Nantes. Médecins, infirmiers, psy et assistants sociaux y ont assuré près d’un millier de consultations.