Par Europe1.fr avec AFP
Publié le 4 mai 2011 à 12h19 Mis à jour le 4 mai 2011 à 12h19
Plusieurs médecins, engagés dans des associations comme Aides, Médecins sans frontières (MSF) ou Médecins du Monde (MDM), affirment qu’ils continueront de soigner les étrangers malades, même si ceux-ci se retrouvent dans l’illégalité avec la loi Besson sur l’immigration.
Alors qu’une Commission mixte paritaire (CMP) de parlementaires doit se prononcer mercredi sur la version définitive du texte de loi qui risque de restreindre le droit au séjour des étrangers malades, plusieurs médecins signent une lettre commune dans laquelle ils affirment qu’ils continueront « à soigner toutes les personnes nécessitant des soins, quels que soient leur nationalité et leur statut administratif ».
Cette lettre est notamment signée des docteurs Bruno Spire, président de Aides, Marie-Pierre Allié, présidente de MSF, Olivier Bernard, président de MDM, Didier Fassin, président du Comède (Comité médical pour les exilés), mais aussi de membres de sociétés savantes, comme Pierre Lombrail, vice-président de la Société Française de Santé Publique ou de syndicats, comme François Wilthien, vice-président du syndicat de médecins généralistes MG France.