Emission LCP Droit de Suite la Grèce et L’austérité avec Nathalie Simonnot Directrice adjointe réseau international Médecins du Monde.
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Emission LCP Droit de Suite la Grèce et L’austérité avec Nathalie Simonnot Directrice adjointe réseau international Médecins du Monde.
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Suite à l’alerte lancée, il y a quelques semaines, par l’association Itinérance Dieppe, cinq membres de l’antenne rouennaise de Médecins du monde étaient dans la cité aux quatre ports, hier après-midi. Ils ont visité les sept campements de fortune installés autour du terminal Transmanche, où logent les migrants. L’objectif de cette première « mission exploratoire : évaluer et repérer les besoins sanitaires », explique Anne-Sophie Marie, coordinatrice régionale pour Médecin du monde. Avant, dans un deuxième temps, de « travailler avec les associations locales pour répondre au mieux à ces besoins ». Continuer la lecture
Morts par milliers, infrastructures détruites, malnutrition, mines antipersonnel, amputations… et une mobilisation internationale défaillante : six ONG ont lancé jeudi à Paris un « cri d’alarme » pour une « crise humanitaire oubliée » au Yémen, où un conflit massif fait rage.
« C’est dans l’indifférence générale que le Yémen s’enfonce dans le chaos », pestent Médecins du monde, Handicap International, Première urgence internationale, Acted, Action contre la fin, et Care, dans un texte commun.
« Les bombardements aériens et les combats ont considérablement aggravé la situation humanitaire des populations de ce pays, le plus pauvre de la péninsule arabique », regrettent ces six ONG actives au Yemen. Continuer la lecture
A situation exceptionnelle, décision exceptionnelle. Face à la crise des réfugiés qui prend un tour de plus en plus dramatique, la Commission européenne a décidé de dégager 700 millions d’euros d’aide humanitaire. Une tranche de 300 millions sera libérée dès cette année. Cette aide destinée généralement aux pays pauvres, d’Afrique essentiellement, sera cette fois dédiée à des Etats membres de l’Union européenne. Et en particulier à la Grèce qui est actuellement en grande difficulté.
Cet argent servira à augmenter les capacités d’accueil des réfugiés, à leur fournir de la nourriture, des médicaments, des services d’éducation et de protection. Cette aide sera fournie en étroite collaboration avec les Etats membres et les ONG présentes sur le terrain. Pierre Verbeeren est directeur de Médecins du Monde. Son association est active en Grèce. Sa première réaction est prudemment positive. « C’est toujours une bonne nouvelle de voir des mécanismes de solidarité qui se créent entre les Etats membres de l’Union européenne. » Mais très vite, il relativise. « 300 millions d’euros pour cette année-ci, c’est assez précisément le même budget que celui de l’agence belge pour l’accueil des demandeurs d’asile. Ça vous donne une comparaison des montants, on a ainsi une idée des montants qui sont dégagés pour l’ensemble de la problématique des réfugiés en Europe, essentiellement pour la Grèce. »
De l’avis même de la Commission européenne, « C’est là que nous avons la crise humanitaire la plus grave. » Athènes doit faire face à un double problème : dans le sud du pays, les réfugiés arrivent encore en nombre de Turquie alors qu’au nord, les pays situés sur la route des Balkans ferment leurs frontières les uns après les autres. Résultat, avec plus de 20 000 réfugiés sur son sol, dont la moitié bloqués à la frontière avec la Macédoine, la Grèce est totalement débordée. Continuer la lecture
Messieurs Hollande et Cameron, réunissez les familles séparées
Calais, Dunkerque. Environ 6 000 personnes. Des hommes, des femmes, des enfants et même des nourrissons.
Loin des clichés, des passions, des joutes politiques, il y a la réalité. Celle de personnes qui sont là dans l’espoir de rejoindre leurs proches, au Royaume-Uni.
Les contrôles pourront se multiplier, les barrières se renforcer, la volonté et le besoin de rejoindre sa famille seront toujours plus forts.
Qui de nous, obligé de fuir son pays pour échapper aux bombes, aux violences, à la persécution renoncerait à rejoindre ses proches pour retrouver sécurité, repos et le bien-être de vivre en famille, réunis ? Continuer la lecture
Les faits remontent au 3 février dernier. À 7 heures du matin, les forces de l’ordre ont procédé à l’expulsion des 200 à 300 habitants d’un bidonville du nord de Paris. Or, d’après une lettre ouverte signée par Médecins du Monde, sept jours avant l’expulsion, le Tribunal de Grande Instance de Paris avaitautorisé les familles de la Porte des Poissonniers à occuper les lieux jusqu’au 15 juin 2016. L’argument d’un « besoin de stabilité [des habitants du bidonville] afin de favoriser les actions de santé publique et l’observance des traitements jusqu’à leur terme » avait alors été retenu par les juges. Continuer la lecture