Emmaüs, Médecins du Monde, ou encore la Cimade, ont refusé vendredi le discours du ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb. Réunis place Beauvau, les acteurs associatifs ont quitté le bureau de l’ex-maire de Lyon après ses explications sur le recensement des personnes accueillies en hébergement d’urgence, dénonçant une logique de tri. L’exécutif défend, lui, une méthode d’identification, pour rediriger ceux qui doivent être pris en charge par d’autres structures et libérer des places pour les sans-abri. Continuer la lecture
Villeurbanne: rencontre entre Médecins du monde et ses donateurs
Le Comité des donateurs et la
Délégation Auvergne Rhône-Alpes
sont heureux de vous convier à une rencontre avec les acteurs de
Médecins du Monde
ACCUEIL 18 h 30
Plénière avec :
Philippe de Botton, administrateur et trésorier de Médecins du Monde
Paule Champetier de Ribes, présidente du comité des donateurs
Jean-Baptiste Matray, directeur de la communication.
Jean Faya, délégué Rhône-Alpes Auvergne
Rafik Bedaoui, responsable de missions urgences et long terme
Camille Salmon, co-responsable du groupe Europe EUFRAC
Marielle Chappuis,responsable de l’observatoire de l’accès aux droits et aux soins des missions France.
COCKTAIL ET DISCUSSIONS À PARTIR DE 20 h
Les acteurs de Médecins du Monde seront présents pour vous rencontrer, répondre à vos questions sur tous les sujets :Médecins du Monde et les urgences, les missions long terme, les programmes en France et à l’international, les financements, la communication.
Nous souhaitons mieux vous connaitre, vous écouter et répondre à vos attentes.
Le comité des donateurs sera à votre écoute pour vous renseigner sur son rôle et ses actions.
Mairie de Villeurbanne, Place Lazare-Goujon, métro Gratte-ciel.Salle du conseil municipal et des mariages, 2e étage
Inscription à la prochaine journée des donateurs du 13 Octobre 2017 à Villeurbanne.
Inscriptions en ligne ou par téléphone (0 800 014 014 – appel gratuit).
Nous comptons sur votre présence et vous remercions pour votre soutien.
Médecins du Monde journée des donateurs
Médecins du Monde invite ses donateurs.
Philippe de Botton, trésorier de Médecins du Monde
Paule Champetier de Ribes , Présidente du Comité des donateurs
Jean Faya, Délégué Régional Auvergne Rhône-Alpes
Seront heureux de vous accueillir autour du thème:
Missions d’urgence et actions à long terme.
Le vendredi 13 Octobre 2017 de 18h30 à 21h
à la Mairie principale de Villeurbanne, place Lazare Goujon.
Venez nombreux, vous informer et débattre avec les équipes.
Amicalement .
Ouragan Irma : après la catastrophe, des risques de choléra sur les zones sinistrées
près avoir dévasté les îles françaises de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, l’ouragan Irma a touché Haïti, ce vendredi 8 septembre. Il a provoqué une forte montée des eaux dans le nord-est, des rafales de 250 km/h ont été enregistrées sur le territoire, emportant avec elles de nombreuses toitures.
Au micro de Franceinfo, Violaine Gagnet, responsable du pôle Caraïbes à Médecins du monde, a alerté sur les risques de choléra liés à une telle catastrophe naturelle. « Ça va très vite. Il faut intervenir dès les premiers jours pour prévenir l’épidémie », a-t-elle déclaré. Continuer la lecture
Gaza : les femmes bientôt privées de contraception
C’est l’un des effets silencieux du conflit. Une conséquence inattendue, noyée au milieu de l’océan de difficultés rencontrées par les habitants de la bande de Gaza. Et pourtant, le phénomène est là, latent, grondant : les femmes sont à court de contraceptifs. La raréfaction des moyens de contraception fait craindre une crise majeure sur ce territoire de 365 km2 où vivent deux millions de personnes.
Inhabitable
En 2020, la bande de Gaza sera inhabitable, a déclaré l’ONU dans un rapport de 2014. Dans le territoire le plus densément peuplé au monde, le taux de fécondité s’établit à 4,5 enfants par femme. « Les conséquences sociales, sanitaires et sécuritaires de la forte croissance démographique et de la surpopulation font partie des facteurs » qui rendront Gaza inapte à abriter la vie dans trois ans, alertent les Nations Unies.
Et peut-être même avant. Les associations de terrain disent rencontrer des difficultés croissantes pour assurer la continuité de la contraception aux femmes gazaouies qui doivent jongler entre les différents moyens, quand toutefois ils sont disponibles. Selon Médecins du Monde et Physicians for Human Rights, les ruptures temporaires se multiplient, les tensions d’approvisionnement s’installent. « La situation n’est qu’encore partiellement documentée, mais nous pensons qu’en juin 2017, nous serons en situation de pénurie », rapporte Léo Goupil-Barbier, chargé de plaidoyer Médecins du Monde en Palestine.
La baisse de financement des programmes des Nations Unies dédiés à la contraception pourrait être à l’origine de ces pénuries, qui conduisent à un taux de grossesses non désirées particulièrement élevé à Gaza. A Hebron, dans le sud de la Cisjordanie, une étude a montré que 70 % des femmes avaient eu recours à une IVG – dont les deux tiers de manière clandestine, l’accès à cette intervention étant particulièrement restreint, et réservé aux urgences vitales. « La situation n’est pas vraiment comparable à celle de Gaza, plus complexe encore, mais ces chiffres permettent de se forger une idée », commente Léo Goupil-Barbier.
Blocus
En 2017, Gaza traverse sa dixième année de blocus ; en six ans, le territoire a été le théâtre de trois guerres, la dernière datant de 2014. Dans ce contexte chaotique, la santé des Gazaouies est mise à l’épreuve et particulièrement lorsqu’elles tombent enceinte. Les associations alertent ainsi sur les soins périnataux qui subissent les effets du blocus.
« Pour quitter Gaza afin de bénéficier d’un soin dans le territoire voisin, il faut une autorisation des autorités israéliennes », explique Dana Moss, chargée de plaidoyer à Physicians for Human Rights. En effet, les terres palestiniennes sont découpées en trois zones : la bande de Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est. Israël contrôle les points d’accès de chacune de ces régions. « Mais nous avons de plus en plus de difficultés à obtenir les autorisations », insiste-t-elle.