le « parcours de sortie de la prostitution » prévu par le texte, abondé par l’Etat à hauteur de 4,8 millions par an, est très largement sous-financé vu les objectifs qui lui sont fixés, dénoncent les associations dans un communiqué.
La proposition de loi visant à renforcer la lutte contre la prostitution et à accompagner les personnes prostituées (PPL) sera définitivement adoptée ce mercredi par les députés, après un ultime débat et presque deux ans et demi de parcours parlementaire.
Pas forcément une bonne nouvelle pour les associations qui défendent les prostituées, pour lesquelles cette loi serait trop orientée vers la répression, et pas suffisamment vers l’accompagnement des prostituées.
Un budget sous-financé
Ainsi, le « parcours de sortie de la prostitution » prévu par le texte, abondé par l’Etat à hauteur de 4,8 millions par an, est très largement sous-financé vu les objectifs qui lui sont fixés, dénoncent dans un communiqué Act-Up et Acceptess-T (LGBT), Aides (sida), le planning familial, Médecins du monde, et huit associations d’accompagnement des travailleurs du sexe. Continuer la lecture