En Auvergne, Médecins du monde ouvre une mission dans le monde rural

Médecins du monde va ouvrir une mission dans le Puy-de-Dôme à destination du monde rural, une première en France, a annoncé mercredi 17 octobre Jean-François Corty, directeur des missions France de l’ONG. « On va démarrer des activités d’aide à l’ouverture des droits et l’accès aux soins en zone rurale, notamment en Auvergne », a-t-il déclaré. Ce centre sera ouvert dans les Combrailles, une zone à cheval sur le Puy-de-Dôme, la Creuse et l’Allier.

« Nous avons une équipe qui est en train de peaufiner le montage opérationnel », a ajouté le directeur, précisant que « ce projet devrait démarrer début janvier avec les premiers patients pris en charge ». Selon lui, « il s’agit de documenter et de travailler sur la question de la précarité et des accès aux soins en zone rurale ».

MIGRATION DE LA PAUVRETÉ

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Les Roms, le préfet, le ministre

Par Pierre Micheletti Enseignant à l’IEP de Grenoble, ancien président de Médecins du monde et Thierry Brigaud Président de Médecins du monde

Mercredi 22 août, 10 heures. Une équipe de Médecins du monde (MDM) est à la préfecture du Rhône, conviée à une réunion de concertation. Autour de la table, les autorités préfectorales, des représentants des collectivités locales, des responsables d’associations impliquées dans l’aide aux populations roms. Les mots d’ordre de nos hôtes sont concertation, stratégies pour améliorer les campements et éviter les expulsions.

Jeudi 23 août, 18 heures. Nous recevons un appel téléphonique de la préfecture. Il nous est réaffirmé que les expulsions ne sont pas à l’ordre du jour. Au contraire, MDM est sollicité pour évaluer la situation sanitaire d’un camp, et proposer des mesures d’amélioration des conditions de vie.

Lundi 27 août, 8 heures. Une équipe MDM se rend sur place et commence à rédiger un diagnostic de situation.

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Bordeaux : sortir les Roms du transit

Que reste-t-il du feuilleton de l’été sur le dossier Rom ? Localement, les acteurs doutent

Ils craignent des expulsions. Un démantèlement. Pour eux, ce serait un échec vis-à-vis des hommes que l’on malmène certes, mais aussi, au regard du travail social qui se fraye un passage entre les méandres de la loi française. David Bridier est coordinateur régional à Médecins du monde, Laurent Séban, pédiatre et bénévole dans la même organisation, sur la « mission Rom ».

Devant eux, posé sur une table gît le dernier communiqué de presse distribué après l’intervention du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, à propos de l’assouplissement des mesures transitoires touchant les Roms et les Bulgares. Un texte jauni au Stabilo. David Bridier et Laurent Séban travaillent sur le terrain, entre Bordeaux et la Communauté urbaine de Bordeaux.

« 500 à 600 dans la CUB »

Les Roms et Bulgares ne sont pas des dossiers que l’on traite, une question politique, mais des hommes, femmes, des enfants qu’ils touchent avec leurs mains. Alors, cette position du gouvernement socialiste ne les satisfait pas. « L’accès à l’emploi est la solution, elle ne passera que par la levée des mesures transitoires totale et non partielle. La France craint un afflux de population dans le cas de cette levée, or, on le sait, dans les pays européens où ces mesures transitoires n’existent pas, il n’y a pas eu de phénomène de ce type. Les Roms et Bulgares qui vivent à Bordeaux et sur la CUB sont entre 5 et 600 depuis plusieurs années. Les mêmes familles, le même nombre. La politique de découragement instaurée par le gouvernement précédent n’a pas marché. Donc, il vaut mieux travailler à l’intégration, arrêter les expulsions sans solution de relogement ni d’amélioration des conditions sanitaires. » Continuer la lecture

Le 115 ne répond pas pour plus de la moitié des sans-abri

58% des demandes d’une place en hébergement d’urgence formulées cet hiver auprès du Samu social (115) par des personnes ou familles sans domicile suivies par Médecins du Monde (MDM) n’ont pas reçu de réponse, selon une enquête réalisée par l’association. En janvier et février, « nos équipes ont effectué 190 signalements » au 115, ce qui représente 213 personnes dont 23 familles avec 66 enfants, explique MDM dans cette étude publiée mardi et portant sur sept villes (Saint-Denis, Marseille, Strasbourg, Grenoble, Lyon, Montpellier et Toulouse). Continuer la lecture

A Athènes, Médecins du monde ne réserve plus son aide aux migrants

À Athènes, la polyclinique de Médecins du monde ne reçoit plus seulement des migrants et des demandeurs d’asile comme le prévoyait sa mission d’origine. La cinquantaine de médecins et infirmières qui y travaillent, pour la plupart bénévolement, voient affluer un nouveau public de Grecs, appauvris par la crise au point qu’ils ne peuvent plus se soigner et se nourrir à leur faim. Ce centre de soins est situé dans le centre, à Koumoundourou Square. Un autre a ouvert à Perama, ville portuaire à une demi-heure de route de la capitale, et une unité médicale mobile circule dans les îles et les régions plus reculées. Entretien avec Christina Samartzi, responsable des programmes nationaux en Grèce pour l’ONG.

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Les Roms évacués à Saint-Denis « forcés » de monter dans tramway puis RER

Les Roms évacués à Saint-Denis « forcés » de monter dans tramway puis RER

(AFP) – il y a 1 heure

PARIS — Les Roms évacués mercredi d’un campement à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) ont été « forcés » de monter dans un tramway puis dans le RER, a affirmé vendredi Médecins du Monde (MdM) rapportant des témoignages de personnes visées par l’expulsion.

« On était forcés (…), on était désespérés, à chaque fois embarqués dans d’autres trains », raconte à l’AFP Calin, un homme de 28 ans, un des Roms évacués du terrain de Saint-Denis. Pour ce père de deux enfants, qui n’a pas souhaité donner son nom, le trajet a duré environ 3 heures.Il se trouve désormais, avec une trentaine d’autres Roms, dont de nombreux enfants, au pied du périphérique parisien, a constaté une journaliste de l’AFP. A la suite de l’évacuation du campement de Saint-Denis, ils ont été délogés à deux reprises, à Aubervilliers puis Paris. »Certains racontent que dans un premier temps, après leur expulsion, ils ont dû monter par groupes de 10 dans un tramway surveillé par deux CRS », raconte Livia Otal, coordinatrice de la mission Rom de Médecins du Monde, qui traduit les propos des Roms expulsés.

« Puis la RATP a mis à disposition une rame entière, surveillée par des CRS », ajoute Mme Otal. « Une fois au terminus à Noisy-le-Sec, les CRS les ont dirigés vers le RER », dit-elle. Elle rapporte que les CRS les auraient empêchés de descendre à leur guise du RER. Continuer la lecture