Chez les migrants toujours présents dans la « jungle » de Calais (Pas-de-Calais), dont une partie est en plein démantèlement, les conditions sanitaires et de vie sont toujours aussi difficiles, notamment pour les enfants et les adolescents. Deux jeunes Afghans se sont confiés à France 3.
Près de 400 mineurs isolés dans la « jungle »
Adil, un Afghan qui dit avoir 14 ans, s’est réfugié dans une autre cabane avec deux autres compagnons de galère après le démantèlement de son abri. Une violence organisée s’est abattue sur les mineurs de ce camp de réfugiés, selon un responsable de Médecins du monde qui vit au quotidien avec eux. « Ils sont soumis à la domination d’adultes ou d’autres jeunes un peu plus âgés, et ça peut aller jusqu’au viol » confie-t-il. Ces mineurs isolés, qui sont environ 400 dans la « jungle », subissent également des trafics en tous genres. Continuer la lecture